Le management bienveillant : une solution pour attirer et retenir les talents ?

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Dans un environnement professionnel en constante évolution, où les sociétés s’efforcent de séduire et de conserver les meilleurs éléments, la fonction du manager est d’une importance capitale. Historique lié à une autorité stricte et des approches de gestion descendante, la gestion a progressé pour s’ajuster à une situation où les individus aspirent à un équilibre entre l’épanouissement individuel et le succès professionnel. C’est dans cette optique que l’idée de management bienveillante apparaît comme une solution novatrice aux enjeux actuels du leadership. Cet article se penchera en détail sur les fondements et les méthodes du management bienveillant, tout en considérant ses effets sur les individus, les groupes de travail et les organisations dans leur globalité.

Qu’est-ce que le management bienveillant ?

Le management bienveillant se caractérise par une gestion « gentille » qui prend en compte les besoins de chaque individu tout en maintenant un objectif clair de performance et d’efficacité. L’objectif demeure constamment de trouver du sens dans le travail en toutes situations afin de donner le meilleur de soi-même. Fin au leader autoritaire qui impose ses directives sous pression. Accordons de l’importance au manager bienveillant qui écoute tout en s’assurant de stimuler ses équipes. En définitive, l’idée se fonde sur la compréhension d’autrui, l’absence de préjugés et les interactions constructives. Dans le domaine du management, c’est une méthode de gestion de groupe qui cherche à valoriser les compétences par une démarche épanouissante.

Il faut cependant faire la distinction entre une entreprise qui pratique une gestion bienveillante et un monde de bisounours. Il y a ceux qui ont commis l’erreur de croire que d’ajouter un baby-foot et une table de ping-pong à la cafétéria serait considéré comme un management bienveillant. En effet, les personnes qui quittent leur poste ne se laissent pas tromper par de tels subterfuges, car ce n’est pas là que réside le principal pourvoyeur de bien-être au travail (l’un des principaux motifs de départ en entreprise reste un différend avec son supérieur hiérarchique). Il n’est pas non plus dans un esprit de gestion bienveillante d’envoyer un courriel à minuit ou pendant le week-end en demandant de ne pas y réagir. Les équipes y répondront ou se sentiront mal.

Cela peut même les mener à l’épuisement professionnel, qui affecte les employés les plus investis. Il est essentiel que les gestionnaires et leurs collaborateurs s’habituent à gérer des situations parfois atypiques, comme la crise sanitaire actuelle. Il est crucial que chaque individu prenne en charge les défis qu’il rencontre, les communique à son supérieur et soit parfois disposé à solliciter de l’assistance. Ainsi, le gestionnaire doit instaurer un climat de confiance propice à l’échange et à l’écoute, ce que l’on nomme bienveillance. Bref, si vous souhaitiez promouvoir un poste de manager, réalisez votre cv ici.

Le management bienveillant, un levier pour améliorer la performance.

Fidélisation des employés dès l’embauche

Le premier point à comprendre concernant la fidélisation des employés est qu’elle commence dès leur recrutement. Il ne s’agit donc pas uniquement de vos employés les plus anciens, mais principalement des nouveaux arrivants. Effectivement, si le talent que vous avez embauché quitte l’entreprise après quelques mois de travail, votre recrutement ne sera pas une réussite. Il est donc crucial de bien intégrer vos nouveaux employés afin qu’ils se sentent confortables au sein de votre société. L’intégration d’un nouvel employé est une phase extrêmement importante pour la société, mais elle est fréquemment négligée. C’est pourquoi le management bienveillant est un outil efficace pour fidéliser ses employés.


Stimulation de la créativité

Accepter des risques, concevoir de nouvelles résolutions… On ne fait pas cela dans une atmosphère de crainte. Le management bienveillant promeut l’acceptation des risques et ne perçoit pas les échecs comme des catastrophes, mais plutôt comme des phases menant à de nouvelles réussites. Steve Jobs et Bill Gates ont saisi cela avant quiconque, en tant qu’entrepreneurs expérimentés eux-mêmes. Un gestionnaire empathique comprend qu’on doit tomber pour apprendre à marcher. Le droit à l’erreur stimule la créativité et l’engagement.

Bref, il ne suffit pas d’improviser pour bien gérer et développer des équipes efficaces et engagées ; cela nécessite un éventail de compétences variées. L’allié idéal pour développer ces compétences : la pratique régulière. Il ne faut pas perdre de vue que la bienveillance s’exprime aussi à travers une communication respectueuse et transparente, l’écoute des émotions et le maintien d’un équilibre entre rigueur et accompagnement.

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