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En France, selon le dernier rapport des autorités sanitaires concernant la pandémie de COVID-19, environ 138 854 cas ont été signalés et 26 380 personnes sont décédées (16 642 décès dans les hôpitaux et 9 738 centres médico-sociaux tels que les maisons de repos). Ce dimanche 10 mai, 70 décès ont été signalés en France en 24 heures. Le déconfinement débutera le 11 mai avec des magasins et quelques écoles.
A partir d’aujourd’hui 11 mai 2020, nous dirons au revoir à l’amende de séquestration. Mais alors que la France lance une nouvelle phase de lutte contre les coronavirus, de nouvelles règles sont mises en place.
Les déplacements à l’extérieur de votre département d’origine sont limités à 100 km à vol d’oiseau, à l’exclusion des affaires urgentes et familiales. Un certificat disponible très prochainement est alors requis. Mais la restriction de distance ne s’applique pas si vous voyagez dans votre département d’origine.
Tout d’abord, est-ce un déconfinement en vrai sens du mot ?
Il s’agit plutôt d’une levée progressive du confinement et d’une nouvelle étape dans la lutte contre la pandémie qui durera plusieurs semaines. Dans l’ensemble, le gouvernement avance pas à pas au lieu de tout rouvrir en même temps, pour éviter une deuxième vague.
Une levée de confinement progressive dont on n’hésite pas de rappeller les modalités: le succès du déconfinement ne repose pas sur des masques et sur des tests. Elle repose sur le respect des gestes barrières.
Dans quels cas risque-t-on une amende de sortie de confinement?
Le 7 mai 2020, plusieurs ministres se sont relayés pour donner des précisions quant à la fin de l’emprisonnement dont la première phase commence à partir de ce lundi 11 mai 2020. Si désormais nous n’aurons plus à justifier nos sorties par un certificat de voyage dérogatoire obligatoire, cette sortie de confinement est accompagnée de quelques autres interdictions.
A partir du 11 mai 2020 dans les transports en commun d’Île-de-France, l’accès aux heures de pointe sera désormais réservé aux utilisateurs titulaires d’un certificat de leur employeur déclarant se rendre au travail pour exercer leurs activités professionnelles, et les déplacements devront être justifiés par une raison impérieuse. S’il n’y a pas de justification, 135 € seront également remis aux transgresseurs.
Le port du masque est désormais obligatoire !
Désormais, les masques faciaux sont obligatoires dans tous les transports en commun à partir de 11 ans. Le non-respect de cette règle sera puni d’une amende de 135 €. Il en est de même pour ceux qui montent à bord d’un TGV sans réservation préalable, car c’est désormais indispensable puisque les trains sont limités à 50% de leur capacité.
Rappelons que le masque n’est pas une conduite ou une mesure pour lutter contre le coronavirus, cependant, un moyen de protection contre la propagation du virus entres les français.
Des bons de voyage numériques gratuits sont mis à disposition des Français
Si les navetteurs franciliens devront présenter un certificat d’employeur pour utiliser le train aux heures de pointe, certains passagers TER devront obtenir un bon numérique pour monter à bord. À télécharger gratuitement, ces bons seront nécessaires dans plusieurs trains TER dans cinq régions françaises. L’objectif étant de limiter le nombre de voyageurs dans certains trains régionaux où la réservation n’est pas possible, contrairement aux trains Ouigo par exemple.
Comment pouvez-vous obtenir ces bons gratuits?
Simplement en vous rendant sur les sites Internet des cinq régions ou via l’application Assistant SNCF. Attention cependant, ce bon ne sera pas remis aux guichets des gares. Ce bon est disponible trois jours avant le jour de votre voyage.