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Nous savons tous qu’il existe de nombreuses entreprises en France. Il y en a environ 3 millions. Bien entendu, ces entreprises sont toutes de tailles différentes. Par exemple, nous avons des entreprises individuelles qui représentent à peu près la moitié des entreprises en France. Et puis nous allons jusqu’à la très grande entreprise multinationale qui ne présente que 0.01% du nombre de ces entreprises.
Nous allons aborder ce sujet sur trois angles :
- Classification selon la taille
- Classification selon l’activité
- Classification selon la forme juridique
La classification de l’entreprise selon la taille
Quand on parle de taille, il faut avoir en tête des critères qui mesurent l’importance économique de l’entreprise. Nous avons trois critères intéressants : l’effectif, le chiffre d’affaire et les parts de marché.
Classification selon l’effectif et le chiffre d’affaire
En ce qui concerne l’effectif et le chiffre d’affaire, la loi de modernisation de l’économie a regroupé ces deux critères pour déterminer certaines classifications des tailles d’entreprises. Cette loi a déterminé que le premier type de petite entreprise est ce qu’on appelle la micro entreprise.
La micro entreprise est tout simplement une entreprise de moins de cinq salariés qui réalise un chiffre d’affaire inférieur à 2 millions d’euros par an. En effet, c’est le type d’entreprise qui représente le grand nombre des entreprises en France.
Cette loi de modernisation indique que le deuxième type d’entreprise est le PME (petite ou moyenne entreprise). Les PME sont des entreprises de moins de 250 salariés et qui réalisent un chiffre d’affaire à 50 millions d’euros par an.
Apparait une nouvelle catégorie ; ce qu’on appelle les entreprises de taille intermédiaire. C’est-à-dire, ce ne sont ni des micros entreprises ni des PME, ce ne sont pas non plus des internationales. Ces entreprises sont des entreprises qui ont moins de 5000 salariés ; cela commence à faire un peu de volume en effectif. Ces entreprises ont un chiffre d’affaire qui est inférieur à 1.5 milliard d’euros. On est alors proche de la très grande entreprise.
La dernière classification de l’entreprise est l’entreprise multinationale. Ce sont les entreprises qui ne peuvent pas être placées en dessous des autres : c’est-à-dire ce sont des entreprises qui ont plus de 5000 salariés et dont le chiffre d’affaire dépasse les 1.5 milliard d’euros.
Classification selon la part de marché
L’autre critère qui n’a pas été regroupé avec l’effectif et le chiffre d’affaire est la classification selon la part de marché. Le principe est simple : nous allons avoir des entreprises qui ont une part de marché locale, et d’autres qui ont une part de marché nationale. Après nous avons les multinationales comme Nestlé qui commercialise ses produits et les vend dans le monde entier.
La classification des entreprises selon l’activité
- C’est une classification selon le secteur économique. Le secteur économique est tout simplement lié à l’activité principale.
- Le secteur primaire est le secteur qui est lié aux activités agricoles et aux extractions du sol.
- Le secteur secondaire est le secteur de l’industrialisation des biens de transformation.
- Le dernier secteur, ou le secteur tertiaire, est le secteur du commerce et des services que nous côtoyons le plus souvent.
En plus de ces classifications nous pouvons trouver des classifications par nature d’activité.
Selon la nature de l’activité, nous allons trouver :
Des entreprises artisanales : dans ce type d’entreprise, le chef d’entreprise va lui aussi participer à la production des biens et des services ; généralement dans les petites entreprises.
Des entreprises commerciales : leur activité est dans le secteur tertiaire car elles rachètent puis elles revendent.
Des entreprises industrielles : ce sont des entreprises qui fabriquent des biens.
Des entreprises à activités agricoles : que ce soit pour l’agriculture ou l’élevage.
Des entreprises à activités libérales: Pour terminer, il existe des entreprises à activités libérales. Il s’agit des avocats, des médecins, des experts comptables, etc.
La classification des entreprises selon la forme juridique
Premièrement, pour pourvoir classifier une entreprise selon sa forme juridique, il faut faire une distinction entre une entreprise publique et une entreprise privée.
Les entreprises publiques
Les entreprises publiques sont des entreprises qui sont sous contrôle total ou partiel de l’état. C’est-à-dire que le capital de cette entreprise est détenu en partie ou totalement par l’état. Prenons des exemples de ces entreprises : AREVA, EDF, RENAULT, SNCF (totalement détenue par l’état) et autres…
Les entreprises privées
Ces entreprises appartiennent à des particuliers, et peuvent aussi appartenir à d’autres entreprises privées, ce qu’on appelle une prise de participation d’une société mère et des filiales.
Qu’à-t-on dans la classification des entreprises privées ?
L’entreprise individuelle (h4)
Il s’agit d’une entreprise créée par une seule personne. Nous allons citer quelques exemples :
La EURL : l’entreprise unipersonnelle à responsabilisé limitée : c’est une personne seule qui va créer son entreprise sous la forme d’un statut qui lui permet de ne pas mettre en danger ses biens personnels. C’est pour cette raison que le R et le L font que nous avons une responsabilité limitée à ce qu’on a mis dedans et aux apports que l’on a fait.
L’entreprise individuelle : il s’agit des entreprises individuelles classiques : les artisans et les petits commerçants. Le statut ou la forme juridique est proche de l’EURL, cependant, la seule différence c’est qu’il va mettre en jeu, tout compte fait, ses biens personnels. Donc il n y a pas de responsabilité limitée à ce qu’il a apporté.
L’auto-entreprise : C’est un type d’entreprise qui a été créé il y a quelques années. Cette entreprise a un statut ou une forme juridique qui permet à beaucoup de gens de créer leurs entreprises avec peu de moyens. Ce sont plutôt des entreprises liées aux services.
Les Sociétés
Quand on parle d’une forme juridique d’une société, c’est que le capital appartient à plusieurs personnes ou à d’autres sociétés. Nous allons en citer deux :
La SARL : il s’agit d’une société à responsabilité limitée. On retrouve ici l’aspect de la responsabilité limitée, c’est-à-dire que les gens qui ont investi dans ces sociétés, ne vont investir que l’argent qu’ils y mettent et non pas leurs biens personnels. Pour créer une SARL, il faut au minimum être deux associés, et au maximum 100 associés. Il s’agit alors assez souvent des PME.
La SA : la société anonyme, là où on va faire appel à un grand nombre de personnes pour financer l’entreprise. Le nombre d’actionnaires ici va de 7 jusqu’à plusieurs milliers. Par exemple, en ce qui concerne la Société Générale, il existe des dizaines de milliers de personnes à avoir mis de l’argent dans la société en tant qu’actionnaires. Alors là on va trouver soit les entreprises de tailles intermédiaires, mais aussi et surtout, les multinationales.