La nicotine ; serait-elle une arme à double tranchant en ce qui concerne le Covid-19

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Le Covid-19 est un virus causant une maladie respiratoire qui peut gravement affecter les poumons. Le tabagisme est nocif de toutes les manières possibles, mais de nouvelles recherches indiquent que la mauvaise habitude peut protéger les gens contre le COVID-19.

Le principal expert en maladies infectieuses de l’University College de Londres, le professeur François Balloux, a déclaré qu’il existe des preuves “étrangement solides” pour cette allégation.

Une étude réalisée par le centre de contrôle des maladies aux  États-Unis (CDC) a examiné plus de 7 000 personnes testées positives pour COVID-19. Étonnamment, seulement 1,3% d’entre eux étaient des fumeurs, par rapport au rapport du centre selon lequel 14% de tous les Américains fument.

Que dit l’Organisation Mondiale de la Santé sur le tabagisme et la nicotine ?

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a averti que les cigarettes peuvent en fait augmenter le risque de contracter Covid-19 – et les fumeurs peuvent également déjà avoir une maladie pulmonaire ou une capacité pulmonaire réduite ce qui augmenterait considérablement le risque de maladie grave.

Des chercheurs français examinent l’impact des patchs de nicotine sur le Covid-19 après qu’une nouvelle étude a affirmé que peu de personnes hospitalisées ou confinées à domicile avec un coronavirus étaient des fumeurs réguliers par rapport à la population générale.

L’équipe a suggéré que la nicotine pourrait empêcher le virus d’infecter les cellules ou que la nicotine empêchait le système immunitaire de réagir de manière excessive au virus, selon The Guardian.

Malgré cela, des recherches disent que ces rapports suggérant que le pourcentage de fumeurs qui fréquentent l’hôpital pour Covid-19 est inférieur à ce que nous aurions pu imaginer sont “incertains” et comptent sur les personnes capables de faire rapport sur leur tabagisme et sur les professionnels de la santé ayant le temps de l’enregistrer.

Les fumeurs atteints de coronavirus courent un risque plus élevé de maladie grave et de décès

Les données françaises sur le suivi des symptômes montrent maintenant que les fumeurs courent un risque accru de développer des symptômes de Covid-19 (fièvre et toux persistante).

Il est également prouvé que les fumeurs à l’hôpital qui ont un coronavirus sont plus à risque que les non-fumeurs de souffrir d’une maladie grave ou de mourir.

En outre, il existe de nombreuses autres raisons de renoncer à convoquer, car les fumeurs sont également beaucoup plus à risque de problèmes de santé graves nécessitant leur admission à l’hôpital.

Des patchs de nicotine pour protéger contre le coronavirus en France

Les rapports d’un essai en France pour voir si les patchs de nicotine peuvent aider à prévenir ou à atténuer les symptômes de Covid-19 ne devraient pas dissuader les fumeurs d’essayer d’arrêter de fumer, mais les encourager à utiliser des sources alternatives de nicotine pour les aider à arrêter de fumer.

Les fumeurs sont beaucoup plus susceptibles de réussir à arrêter de fumer s’ils utilisent des formes alternatives de nicotine, telles que les patchs, la gomme et les cigarettes électroniques qui sont beaucoup moins nocives que le tabagisme.

Des patchs de nicotine seront testés sur des patients atteints de coronavirus et des agents de santé de première ligne après qu’une étude française a suggéré que les fumeurs courent moins de risques d’être infectés.

Comme mentionné précédemment, des chercheurs de l’hôpital Pitié-Salpêtrière à Paris ont constaté que peu de personnes hospitalisées, ou à domicile, avec Covid-19 étaient des fumeurs réguliers par rapport à la population générale.

Cependant, bien qu’il soit possible que la nicotine protège les gens contre le virus, l’équipe affirme que les fumeurs qui ont attrapé le virus sont considérés comme présentant un risque plus élevé de développer des complications en raison de l’effet toxique de la fumée de tabac sur les poumons.

Des chercheurs parisiens ont interrogé 480 patients testés positifs, dont 350 hospitalisés et 130 présentant des symptômes moins graves et autorisés à rentrer chez eux.

Parmi les personnes hospitalisées – avec l’âge médian de 65 ans – seulement 4,4% étaient des fumeurs réguliers. En comparaison, parmi ceux renvoyés chez eux – avec un âge médian de 44 – 5,3% fumaient.

Parmi la population générale, 40% des personnes âgées de 44 à 53 ans fument et 11,3% des personnes âgées de 65 à 75 ans fument.

Le neurobiologiste français Jean-Pierre Changeux, qui a examiné l’étude, a suggéré que la nicotine pourrait empêcher le coronavirus d’atteindre les cellules du corps et empêcher sa propagation.

Le produit chimique peut également atténuer la réaction excessive du système immunitaire du corps qui a été observée dans les cas les plus graves.

Les chercheurs souhaitent maintenant vérifier les résultats – qui semblent confirmer les résultats d’une étude chinoise.

Des chercheurs de l’hôpital Pitié-Salpêtrière à Paris ont constaté que peu de personnes hospitalisées ou à domicile avec Covid-19 étaient des fumeurs réguliers. Les essais, qui verront des agents de santé de première ligne, des patients hospitalisés infectés et des personnes en soins intensifs recevoir des patchs de nicotine, sont actuellement en attente d’approbation des autorités sanitaires françaises.

Les chercheurs ont déclaré: «Notre étude transversale suggère fortement que ceux qui fument tous les jours sont beaucoup moins susceptibles de développer une infection symptomatique ou sévère par Sars-CoV-2 par rapport à la population générale.»

 «L’effet est significatif. Il divise le risque par cinq pour les patients ambulatoires et par quatre pour ceux admis à l’hôpital. Nous voyons rarement cela en médecine. »

Pour finir…

La nicotine est un poison, mais elle module également les réponses immunitaires et peut protéger contre les effets du virus. Un patch peut donc être une bonne idée.

Le  même effet pourrait se produire si le fait de fumer fait simplement mourir les personnes atteintes du virus à la maison, non diagnostiquées, au lieu d’aller à l’hôpital.

Notez également qu’un patch pour un patient déjà infecté peut ne pas être efficace, même il peut quand-même préventif. Il y a ici tout un univers de biologie que nous ne comprenons pas encore.

Mais c’est un petit rayon d’espoir.

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